Deux Morin

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communauté de communes de la Seine-et-Marne, associant 31 communes et 26 600 hab. sur 39 420 ha. La Ferté-Gaucher (siège), Jouy-sur-Morin, Rebais et Saint-Cyr-sur-Morin dépassent 2 000 hab.

Saint-Martin-des-Champs (670 Saint-Martiniens, 1 042 ha) est juste à l’est de La Ferté-Gaucher sur la rive droite du Grand Morin, et son finage est surtout étendu côté nord, où il inclut le hameau de Buternet. La commune avait 300 hab. au cours des années 1950 et 1960 et sa population croît depuis.

Saint-Barthélemy (340 Barthéloméens, 1 499 ha) est à 7 km au nord-est de La Ferté-Gaucher sur le plateau; le village s’accompagne des hameaux de Grenet à l’ouest, Marvilliers au sud-est, Villers-les-Maillets au nord-est, avec un château. La commune n’avait que 200 hab. en 1975.

Meilleray (500 Meillerassiens, 777 ha), limitrophe de la Marne, est à 11 km à l’est de La Ferté-Gaucher, au confluent du ru du Val qui vient du nord, et du Grand Morin à son entrée en Île-de-France; elle avait 360 hab. en 1990.

La Chapelle-Moutils (420 Capellomoutillais, 1 890 ha dont 200 de bois) est sur le rebord du plateau qui domine le versant gauche de la vallée du Morin. Son territoire, relativement étendu, est de part et d’autre du Morin, englobant au sud le hameau de Voigny au-delà de la N34; le long de celle-ci subsistent les hameaux des Moutils, de Gerbault et de Marchais. La commune actuelle résulte de la fusion de La Chapelle-Véronge (210 hab.) et de celle de Moutils (70 hab.) en 1972; la population croît lentement depuis la fusion.

Lescherolles (440 Lescherollais, 1 101 ha dont 300 de bois) est plus à l’ouest, à 4 km ESE de La Ferté-Gaucher, au creux d’un vallon affluent de gauche du Grand Morin; église du 13e s.; la population croît depuis 1975 (260 hab.).

Saint-Mars-Vieux-Maisons (260 hab., 1 902 ha dont 200 de bois) est à 5 km SSE de La Ferté-Gaucher. Elle associe plusieurs hameaux ou anciens villages, dont les principaux sont Saint-Mars-en-Brie au centre, Villiers-Templon au sud-ouest, Fontenelle et Vieux-Maisons (90 hab.) au sud-est; tous sont dans le petit bassin du ru de Saint-Mars, qui s’écoule vers le nord et aboutit au Grand Morin à La Ferté-Gaucher; le dernier a un château du 19e s. La commune est issue d’une fusion de 1974 entre Saint-Mars (devenu en Brie en 1919) et Vieux-Maisons.

Chartronges (300 Chartrongeais, 820 ha), 5 km SSO de La Ferté-Gaucher, hébergeait l’aérodrome de La Ferté-Gaucher au nord, près du hameau de Féraubry; fermé, il laisse place à un circuit automobile LFG de trois pistes (2009) assorti d’un pôle de loisirs mécaniques Aérosphalte. La population communale était tombée à moins de 80 hab. vers 1970 et augmente depuis.

Leudon-en-Brie (170 Leudonnais, 424 ha) est juste au sud de Chartronges à 8 km SSO de La Ferté-Gaucher mais n’a qu’un petit finage, qui contient tout à l’ouest le hameau de la Hante; l’église est inscrite. La mention «en Brie» est de 1921; la commune avait 220 hab. vers 1850, 90 en 1962 puis sa population a augmenté (+30 hab. après 1999).

Choisy-en-Brie (1 320 Choiséens, 2 503 ha dont 203 de bois) est la plus étendue, 8 km OSO de La Ferté-Gaucher, et sert de village-centre sur le plateau méridional, entouré d’une quinzaine de petits hameaux; église classée du 12e s. De plus de 1 300 hab. au milieu du 19e s., sa population était descendue à 770 au cours des années 1950 et 1960; elle augmente sensiblement depuis.

Saint-Siméon (910 Saint-Siméonais, 1 227 ha) est dans la vallée du Grand Morin, à 9 km de La Ferté-Gaucher sur la rive gauche, au confluent du Vannetin; son église récente (1869) est dans un style néogothique avec de nombreuses peintures assorties exécutées à la fin du 19e s., et inscrites. Les hameaux de la Vanne et la Vacherie lui répondent sur la rive droite. D’autres se dispersent sur les plateaux. Au sud, la D934 fixe la limite du finage. La commune n’avait que 520 hab. en 1975 (860 en 1851).

Saint-Rémy-la-Vanne (990 Saint-Rémois, 1 507 ha dont 230 de bois) se tient sur le plateau à 6 km à l’ouest de La Ferté-Gaucher, tout près de la D934; maçonnerie Drouet (90 sal.), équipements d’emballages Meca-Système (65 sal.). La vallée du Grand Morin, un peu au nord, y est longée par la D66, contient un doublet du village au Moulin du Pont et Poivrechaud, et offre une base de loisirs au Moulin des Prés, en aval. Plusieurs hameaux se dispersent au nord de la vallée sur le plateau, dont Montmogis où est une petite fromagerie (20 sal.), et Lettrée dont le nom évoque une ancienne voie romaine (l’estrée) entre La Ferté-Gaucher et Jouarre, issue de Provins et plus ou moins reprise par la D204. La commune a eu 930 hab. en 1851, autour de 600 entre 1925 et 1975, puis sa population a augmenté.

Saint-Denis-lès-Rebais (1 030 Dyonisiens, 1 512 ha dont 300 de bois) est dans le vallon du Raboireau à 2 km au sud-ouest de Rebais; son finage s’étend surtout sur le plateau au nord, en plusieurs hameaux dont Chantareine, Villeneuve-sous-Bois, Mazagran, le Vinot, les Pieux; le Ménillot est sur l’autre versant, au sud du village. La commune n’avait guère que 400 hab. au creux des années 1960 à 1975; elle gagne des habitants depuis, dont 240 après 1999 (+30%).

Saint-Germain-sous-Doue (570 Germinois, 1 001 ha dont 230 de bois) est à 2 km en aval de Doue, 7 km au NE de Coulommiers; le village se double du hameau de Malemboust. La commune a eu plus de 500 hab. dans les années 1830, 230 seulement en 1975.

Doue (1 120 Dovinciens, 2 005 ha dont 252 de bois) est à 9 km NE de Coulommiers et a quelques bois vers l’ouest dans la forêt de Choqueuse, plusieurs hameaux dont Croupet au sud-ouest et les deux Saussoy à l’est, une église classée et perchée sur une butte, pour cela dite «phare de la Brie». Le bois de Doue est considéré comme espace naturel sensible sur 185 ha. La population, de plus de 1 000 hab. au 19e s., était descendue à 580 en 1975; elle augmente depuis.

Saint-Ouen-sur-Morin (540 Audoniens, 379 ha) est à 15 km NE de Coulommiers, dans la vallée du Petit Morin sur la rive gauche, juste en amont de Saint-Cyr-sur-Morin en continuité d’habitat. Elle n’avait que 200 hab. de 1950 à 1970. Le finage, qui contient les châteaux de la Brosse (1550) et de Charnesseuil (19e s.), nantis de parcs, monte sur les versants mais n’empiète guère sur le plateau.

Orly-sur-Morin (670 Orlysiens, 587 ha dont 276 de bois), 17 km NE de Coulommiers, a son village à 4 km à l’est de Saint-Cyr dans la vallée du Petit Morin, rive droite; le bois du Charnoy et le petit hameau de Bitibout sont sur le versant d’en face, en ubac. Le village, peuplé de 500 hab. vers 1840, se nommait seulement Orly jusqu’en 1873; sa population est descendue jusqu’à 230 hab. en 1962, puis a repris (+110 hab. après 1999).

Boitron (340 hab., 514 ha) est à 17 km NE de Coulommiers sur le plateau dominant le Petit Morin au nord et possède le versant de rive droite du Petit Morin. Le nombre de ses habitants n’était officiellement plus que de 99 en 1968; il croît depuis.

La Trétoire (490 Trétoiriens, 928 ha dont 233 de bois) est un village de plateau à 3 km NNE de Rebais, 15 km NE de Coulommiers; le finage atteint au nord le cours du Petit Morin et comprend donc une fraction de son versant boisé de rive gauche; les hameaux du Bois Baudry et de Launoy sont à l’ouest du village sur le plateau. La commune avait 620 hab. en 1846, 260 seulement dans les années 1960, et a atteint 480 hab. en 1990 avant de se stabiliser.

Saint-Léger (250 Léodégariens, 963 ha) est à 2 km à l’est de Rebais, 14 km ENE de Coulommiers sur le ru des Étangs, partie amont peu encaissée du Raboireau; hameaux du Grand et du Petit-Marché, ferme du Château Renard. La commune n’avait plus que 100 hab. en 1975 et le nombre d’habitants remonte depuis.

Bellot (780 Bellotiers, 1 636 ha dont 268 de bois) est à 18 km ENE de Coulommiers sur la rive gauche du Petit Morin et son finage s’étend exclusivement sur le plateau au sud, où sont plusieurs hameaux dont Grand Doucy, Saincy, les Hauts Champs, Launoy-Brûlé; église inscrite, manoir en partie du 16e s. La population communale était descendue à 490 hab. au minimum de 1975, contre 930 hab. au maximum de 1856.

Sablonnières (750 Sablonniérois, 1 398 ha dont 285 de bois), 18 km au NE de Coulommiers, a son village en fond de vallée du Petit Morin, avec une église des 12e-13e s. La commune avait 440 hab. autour de 1970 (770 en 1861) et croît depuis. Le finage communal s’étend sur les versants et sur les deux plateaux, piquetés de petits hameaux.

Villeneuve-sur-Bellot (1 160 Villeneuvois, 952 ha dont 193 de bois) est 19 km au NE de Coulommiers à l’est de Bellot, sur la rive droite du Petit Morin, avec un faubourg d’outre-pont, l’Orme Rond. Elle a une église inscrite et un collège public. Son territoire s’étend principalement vers le nord, où les hameaux de Montflageol et des Fans meublent le plateau; le Grand Fourcheret est un hameau au bord de la rivière, rive droite, en aval de Villeneuve. La commune avait 700 hab. en 1936 et n’a atteint les 800 hab. qu’en 1983, puis a accentué sa croissance, passant les 1 000 hab. vers 1995.

Hondevilliers (260 hab., 553 ha), 20 km NE de Coulommiers, limitrophe de l’Aisne, est un autre petit village de plateau au nord du Petit Morin, près de la route de La Ferté-sous-Jouarre à Montmirail (D407), laquelle traverse le hameau de Flagny; le finage donne au sud sur un vallon de droite du Petit Morin, mais n’atteint pas la rivière. Hondevilliers avait 120 hab. en 1975 (340 en 1851).

Verdelot (640 Verdelotais, 2 560 ha dont 267 de bois), limitrophe de l’Aisne, est à 23 km ENE de Coulommiers, sur la rive droite du Petit Morin, au confluent du ru Moreau qui descend de Viels-Maisons (Aisne). Elle s’orne d’une église en partie du 12e s. et du château de Launoy-Renault (13e, 15e et 16e s.); meunerie Bourgeois (45 sal.), transports Logistique de la Brie (50 sal.), camping, canoë. Le finage s’étire du nord au sud sur 10 km des deux côtés du Morin. Au nord, il atteint en pointe la Grande Forêt au sud de Nogent-l’Artaud (Aisne); il y est traversé par la D407 de Jouarre à Montmirail, qui passe par le hameau de Replonges. Au sud, il compte plusieurs écarts, dont le hameau du Corbier. La commune avait 520 hab. aux recensements de 1975 et 1982, contre 800 en 1926 et 1 200 en 1831, et sa population a crû depuis.

Montdauphin (240 Montdauphinois, 984 ha) est à 26 km ENE de Coulommiers, limitrophe de l’Aisne et de la Marne. Le village est sur le plateau au sud du Petit Morin, dont le cours fixe la limite nord de la commune. Son finage contient plusieurs hameaux dont Vaumartin, le Bois Retz, Bois Guyot; le minimum de population a été observé en 1990 avec moins de 160 hab. (350 hab. en 1866).

Montolivet (250 Montolivetains 1 637 ha), à 27 km ENE de Coulommiers, est limitrophe de la Marne. Le village est sur le plateau, au passage de la D215; hameaux de Chalendon à l’est, des Aulnettes et surtout de Thiercelieux à l’ouest, ce dernier plus peuplé que le village de Montolivet. La commune a eu son minimum de population en 1990 (170 hab., contre 410 en 1861).

Montenils (26 Montenilois, 530 ha), 30 km ENE de Coulommiers, est limitrophe de la Marne et la commune la plus orientale de la CC des Deux Morin. La population est à son minimum depuis 1980, et avait eu 110 hab. en 1926.